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Hausse de l’argus : Doit-on mettre à jour ses annonces auto ?

Contrairement à l’offre des véhicules neufs qui est au ralenti, les voitures d’occasion émergent avec une hausse de 30% des prix en deux ans. Ce changement rapide et surprenant conduit l’argus à revoir ses indices de prix pour tous les véhicules d’occasion. Découvrons les raisons d’une telle réorganisation

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Alors que l’offre des voitures neuves est en “chute libre”, celle des lld des voitures d’occasion est au top de sa forme. Ce mardi 17 janvier 2023, Olivier Flavier, vice-président Mobility France du groupe Adevinta, maison mère de L’Argus et propriétaire du Bon Coin, a fait des déclarations surprenantes. La revue L’argus a décidé de revoir à la hausse les prix de dépréciation des véhicules d’occasion. Une nouvelle plus que bonne pour les particuliers souhaitant vendre leur vieille voiture aux concessionnaires

Une bible de référence ?

Lancée dans les années 1930, la côte l’argus est un dispositif qui sert de référence dans l’évaluation des prix des voitures d’occasion. Elle établit en effet une courbe de dépréciation pour chaque véhicule d’occasion à partir de son prix à l’état neuf au fur et à mesure qu’il vieillit. Elle sert de référence pour les concessionnaires et les particuliers lors de la vente du véhicule. C’est la première fois depuis 1940 que l’Argus revoit ses prix avec une hausse aussi remarquable. 

Une réorganisation forcée ?

Dans un communiqué de presse donné ce mardi dernier, Olivier Flavier a reconnu « un écart qui devenait beaucoup trop fort entre les prix de vente des voitures d’occasion et nos cotes qui sont forcément plus basses ». Il affirme à ce propos que cette réorganisation serait un « ajustement anticipé et travaillé depuis plusieurs mois par les équipes d’experts et les data scientist ». Cet ajustement concerne donc « l’ensemble des véhicules particuliers avec des niveaux d’ajustements différents en fonction de l’énergie et de l’ancienneté ». 

 

Merci covid ?

Le marché automobile qui connaissait une belle expansion s’est écroulé en 2020 avec l’avènement de la covid-19 entrainant le confinement et les nombreuses désorganisations logistiques mondiale liées aux voitures neuves. Pour une première fois depuis plusieurs années, la revue l’argus s’est sentie obligée de suspendre ses côtes. Avec le ralentissement des offres des voitures neuves, le marché des véhicules d’occasion a connu une hausse considérable en 2021 avant de s’écrouler à nouveau en 2022. Au cours de ces deux dernières années, suite aux nombreux facteurs défavorables dont la crise sanitaire mondiale, les prix des véhicules d’occasion ont connu une hausse de 30%. Une hausse qui, selon Olivier Flavier « n’était jamais arrivé sur un laps de temps aussi court  ».

Des conséquences positives ?

Cette réorganisation pourrait ainsi dire bouleverser le marché des véhicules d’occasion ? L’argus sert de référence dans la fixation des prix des véhicules d’occasion. Cette fixation de prix est suivie par les concessionnaires lors de la reprise des voitures chez les particuliers et entre les particuliers également. C’est aussi compte tenu de la valeur fixée par les courbes de l’argus que de nombreux assureurs remboursent les voitures en cas d’accident ou estiment le montant de la prime à payer. Étant donné que l’argus touche rarement à son indice et que ce changement est survenu en raison de tous les facteurs désavantageux connus par l’industrie automobile, les conséquences se répercuteront sur tout l’univers automobile dans son entièreté. Le vice-président Mobility France du groupe Adevinta a d’ailleurs expliqué en affirmant : « nous avons rectifié nos courbes de dépréciation pour s’assurer qu’elles collent davantage au marché ».

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