Nouveau Bonus Écologique Automobile : Des surprises dans la Liste des Véhicules Électriques Éligibles pour 2024 !
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La ministre de la Transition Énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a apporté des précisions substantielles sur les critères du tout nouveau bonus écologique visant à promouvoir activement les voitures électriques fabriquées en Europe. Dans un contexte de plus en plus axé sur la transition vers une mobilité durable, il est essentiel de souligner que cette initiative gouvernementale vise à encourager l’adoption de véhicules électriques tout en renforçant la position des constructeurs européens sur le marché en pleine croissance des véhicules électrifiés. Pour se conformer à ces critères et éviter de se retrouver en dehors du système, plusieurs constructeurs ont décidé de réduire le prix de leurs modèles, une condition essentielle pour l’éligibilité au bonus.
Ces derniers mois, les discussions autour de l’octroi du tout nouveau bonus écologique ont été particulièrement animées et ont suscité un vif intérêt parmi les passionnés d’automobiles électriques et les défenseurs de l’environnement. Le gouvernement français a resserré les conditions pour être éligible à cette précieuse subvention, dans le but de freiner l’accès des constructeurs asiatiques au marché français, tout en favorisant les véhicules électriques européens. Jusqu’à présent, seuls deux critères étaient pris en compte : un poids du véhicule inférieur à 2,4 tonnes et un prix de vente inférieur à 47 000 euros. Cependant, à compter du 1er janvier 2024, un critère environnemental supplémentaire entrera en vigueur, prenant en considération le choix des matériaux utilisés pour la fabrication de la voiture, l’empreinte carbone de sa production, l’impact environnemental de l’usine de fabrication, ainsi que les émissions liées au transport.
La Ministre de la Transition Énergétique appelle à une révolution écologique dans l’industrie automobile Européenne !
Agnès Pannier-Runacher, La ministre de la Transition Énergétique, a clarifié ces nouvelles règles lors de son apparition très attendue sur TF1 le mardi 5 septembre. Dans une déclaration passionnée, elle a souligné l’importance de restaurer l’équité dans le secteur de la mobilité électrique en France et en Europe. « Il est essentiel de rétablir l’équité dans ce domaine », a-t-elle affirmé avec conviction. Elle a ajouté : « Aujourd’hui, nous avons des entreprises en France et en Europe qui produisent en minimisant leurs émissions de gaz à effet de serre, tandis qu’à l’autre bout du monde, la production repose sur de l’électricité issue du charbon, avec une empreinte environnementale considérable », a-t-elle expliqué. Ces propos résonnent comme une déclaration de guerre contre les modèles électriques asiatiques dont la production n’est pas conforme aux normes environnementales strictes désormais en vigueur.
Le Gouvernement Français durcit le ton avec les modèles de voiture Électriques Asiatiques !
Les modèles électriques asiatiques ou produits en Asie sont clairement dans le viseur du gouvernement français. La ministre a également affirmé qu’il n’y aurait pas de traitement de faveur pour les voitures préférées des Français, en précisant que « dans les conditions de production actuelles, la Dacia Spring et des modèles de type MG (dont la MG4) ne devraient pas être éligibles au bonus écologique l’année prochaine ». En effet, même si ces modèles sont parmi les plus vendus en France, ils sont exclusivement fabriqués en Chine, ce qui les place dans une position délicate face à cette nouvelle réglementation. Même les Tesla Model 3 et Y, qui sont souvent considérées comme des pionnières de la mobilité électrique, risquent d’être exclues du dispositif, malgré leur récente baisse de prix significative. Cette situation suscite des inquiétudes parmi les propriétaires potentiels de ces véhicules emblématiques de la révolution électrique.
Les constructeurs Français et Européens ont un avantage dans la course au Bonus Écologique, mais des interrogations persistent
En revanche, des véhicules tels que la nouvelle Renault R5, le récemment dévoilé Scénic, ainsi que la Fiat 500 et la Peugeot e-208, devraient bénéficier de l’avantage fiscal, car ils sont fabriqués en France ou en Europe. Cependant, la ministre de la Transition Énergétique a précisé que les constructeurs devront encore justifier leur conformité aux critères environnementaux avant de publier officiellement la liste des véhicules éligibles d’ici la fin de l’année. Cela laisse place à une certaine incertitude quant à la composition finale de cette liste tant attendue.
Certaines opportunités s’offrent également à certains constructeurs pour tirer parti de ce nouveau paysage réglementaire. Le 5 septembre, BMW a annoncé une réduction significative du prix de son SUV électrique compact iX1 dans sa version d’entrée de gamme, appelée eDrive20. Cette version est éligible au bonus de 2023, car son prix de départ est désormais de 46 900 euros, contre 57 150 euros pour la version xDrive. Après déduction de la subvention de 5 000 euros, le modèle est maintenant accessible à 41 900 euros. La nouvelle BMW iX1 pourrait également répondre aux critères du bonus de 2024, étant donné qu’il est fabriqué dans l’usine de Regensburg, en Allemagne. Toutefois, il reste à voir si le constructeur pourra justifier un bilan carbone suffisamment favorable pour sa production, ce qui pourrait lui permettre de bénéficier d’un avantage concurrentiel notable dans le marché de l’automobile électrique en évolution constante.