Les casses auto sauvages : un défi urbain et environnemental
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La détection et la fermeture des centres VHU illégaux constituent un des principaux objectifs des autorités compétentes. En effet, on remarque une forte augmentation des casses auto sauvages sur tout le territoire durant ces dernières années.
Ces centres qui se trouvaient à la base en périphérie se sont déplacés dans les lieux peu surveillés pour éviter la visite des autorités. Ainsi, le gouvernement avec le concourt de la population mène tous les efforts pour réduire ce fléau. Ils ont augmenté les sensibilisations, la vigilance et les actions pour garantir un développement et sécuriser l’environnement urbain.
4 actions du gouvernement dans la lutte contre les dépotoirs
Les autorités compétentes ont opté pour une approche multidimensionnelle dans le but de lutter contre ces dépotoirs. Des normes rigoureuses et des opérations municipales ont été mises en place. La population est également sensibilisée et mobilisée, la mairie et les autorités compétentes s’associent pour effectuer des contrôles réguliers. Les sanctions sévères mises en place permettent de diminuer considérablement le nombre de ces centres VHU illégaux.
Les autorités ont mis en place diverses solutions pour sensibiliser sur les dangers liés aux casses auto illégales. Le but de ces actions vise à enseigner les habitants sur les risques écologiques et sanitaires liés à ces pratiques.
- Les campagnes de sensibilisation
Des campagnes de sensibilisation fréquentes sont organisées pour expliquer les risques concernant les centres VHU illégaux. En effet, un mauvais traitement des d’huiles et de produits chimiques issus des épaves pollue les sols et les eaux.
- Les partenariats avec les écoles
Les autorités organisent des sessions dans les établissements scolaires pour sensibiliser la jeunesse sur les avantages du recyclage légal des voitures. Elles les motivent également à dénoncer les activités suspectes.
- Les initiatives de surveillance
La police municipale effectue des patrouilles fréquentes dans les endroits où on soupçonne la présence de casses sauvages pour les détecter et les interpeller. Elle utilise des drones et des caméras pour surveiller les lieux dans lesquels on suspecte la présence des centres VHU non agréés. Ces solutions permettent d’identifier rapidement et efficacement les infractions.
- Une association avec les citoyens et les entreprises
Les autorités compétentes motivent la population à se servir des lignes directes et des applications mobiles pour dénoncer toute casse illégale. Des personnes sont disponibles pour répondre rapidement aux appels.
Les autorités sont en partenariat avec les entreprises locales, dont les épavistes comme Domicar-Rennes pour un retrait légal des VHU. Ce professionnel agréé récupère les épaves, puis les traite et les recycle dans le respect des normes en vigueur. Cette collaboration permet de sensibiliser sur les opérations légales et les normes environnementales à respecter.
Les repères des casse-auto sauvage
Une enquête a permis de découvrir la présence de centres VHU illégaux qui sont basés généralement à côté de zones industrielles et des lieux facilement accessibles, en périphérie. Certains quartiers renferment des espaces cachés qui attirent les acteurs illégaux et de nombreux terrains vacants. Les casses sauvages affluent dans ces endroits pour échapper aux autorités.
Les personnes qui s’adonnent à la création des casses sauvages estiment que les frais à payer pour avoir les agréments et ouvrir un centre VHU légal sont chers. Par ailleurs, certains propriétaires d’épaves ne connaissent pas les normes en vigueur et se dirigent vers les casses illégales pour se libérer de leur VHU encombrant.
Les risques de travailler avec des casse-auto sauvage
- Les risques Légaux
Les personnes qui travaillent avec les casses illégales peuvent être emprisonnées pour une durée qui varie selon la gravité des infractions. Les peines prévues en France pour des infractions environnementales graves vont jusqu’à deux ans. Les peines peuvent augmenter en cas de récidive ou de dommages graves sur l’environnement.
Les amendes peuvent aller jusqu’à 75 000 euros pour les personnes physiques et 375 000 euros pour les entreprises. Les montants sont multipliés par 2 en cas de récidive. Une personne condamnée aura un casier judiciaire sali.
- Les risques Environnementaux
Les centres VHU illégaux provoquent la contamination des sols et des eaux par des éléments toxiques comme les huiles, les carburants et les métaux lourds qui détériorent la santé publique et les écosystèmes locaux.
L’amas de déchets non traités pas les épavistes illégaux engendre la dégradation des espaces verts urbains qui deviennent insalubres et non sécurisés pour les personnes et les animaux.
Les centres VHU illégaux favorisent la pollution des espaces verts urbains. Les fuites d’huiles, de carburants et de produits chimiques des épaves polluent les sols et les eaux, ce qui détériore les écosystèmes aquatiques et terrestres.
- Les risques pour la Biodiversité Urbaine
Les déchets qui proviennent des casses non agréées détruisent la faune et la flore locales. Les éléments toxiques dérangent les habitats naturels et peuvent engendrer la disparition de certaines espèces végétales et animales. Les espaces verts qui accueillent la biodiversité urbaine sont exposés à des menaces.
La mauvaise gestion des épaves dans les centres VHU non agréés provoque un entassement de déchets qui favorisent l’insalubrité. Ces centres deviennent des dépotoirs qui accroissent les risques de propagation de maladies et ternissent l’esthétique des quartiers dans lesquels ils se trouvent.
- Les risques économiques
La dépollution des sites contaminés par les casses illégales coute cher, ce qui affecte les finances des collectivités locales qui doivent s’en occuper.
Les centres VHU agréés font une concurrence déloyale aux casses légales, ce qui engendre une perte d’argent et souvent la fermeture des centres légaux.
- Les risques sanitaires
Les habitations et les entreprises qui se trouvent à proximité des casses illégales sont exposées à des éléments toxiques comme les métaux lourds et les produits chimiques dangereux qui peuvent favoriser des maladies graves.
Les centres VHU illégaux favorisent aussi la prolifération des nuisibles des rats et les insectes, ce qui accroit le risque de propagation de maladies.