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Quel est l’impact du Coronavirus sur le marché automobile ?

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Le secteur automobile représente l’un des secteurs les plus lucratifs au monde.

Non seulement lucratif, il offre aussi de nombreuses possibilités d’emploi. Avec les avancées technologiques considérables, il n’a cessé de se développer. Toutefois, depuis l’apparition du coronavirus qui fait de nombreux morts de par le monde, c’est tous les secteurs d’activité qui sont touchés. Tous, y compris le marché automobile. Découvrez ici, l’impact du coronavirus sur le marché automobile.

Le marché automobile en Chine face au coronavirus

Au-delà de l’impact sanitaire énorme qu’il a, le COVID-19 s’est révélé avoir une influence considérable sur l’économie mondiale. Même s’il n’est pas directement touché, le marché automobile depuis le début de l’épidémie est en baisse, et ce pour plusieurs raisons. En effet, depuis que le coronavirus très contagieux est devenu une question sensible, beaucoup de personnes ont dû arrêter de travailler. Le virus étant facilement transmissible, il n’était pas tout à fait opportun de continuer à regrouper les gens sur les lieux de travail, au risque que ces lieux ne deviennent eux aussi des foyers de l’épidémie.

En Chine, pôle incontournable de l’automobile, les activités ont considérablement été ralenties à cause du virus. Un grand nombre de voitures sont produites en Chine. Que ce soit en ce qui concerne les marques natives (chinoises) ou les marques européennes et autres, la production a vraiment baissé. Les usines de marques comme Volvo, Honda, Peugeot, Renault, Toyota, General Motors, Ford, Volkswagen, Hyundai, Fiat Chrysler, ayant fermé leurs portes, c’est la production mondiale de voitures qui est affectée. Cela n’est pas seulement le cas des usines de voitures, car les usines d’équipements automobiles comme Michelin ont également pris cette mesure.

De même, les compétitions sportives comme la Formule E, le GP de Sanya, le GP de formule 1 de Chine, ayant toutes été reportées à cause du virus, c’est tout le secteur automobile qui a pris un coup. En effet, beaucoup d’avancées technologiques naissent des différents succès et échecs enregistrés par les différentes maisons automobiles prenant part à ces compétitions. Même le GP de Chine 2020 pourrait être annulé si le virus n’est pas contenu.

  • L’importation de pétrole en Chine

Depuis peu, l’on constate une baisse du prix du pétrole. La chute du prix du pétrole est normalement une bonne nouvelle. Mais elle l’est uniquement lorsque les déplacements des uns et des autres participants à dynamiser l’économie ne sont pas entravés. Il est vrai qu’aujourd’hui l’automobile surf sur des alternatives électriques de véhicules. Toutefois, la grande majorité des véhicules en fonction marche sur la base de carburants fossiles comme l’essence et le gazole issu de la distillation du pétrole brut.

Le secteur automobile étant lui aussi dépendant du pétrole, la baisse du taux d’importations de pétrole par la Chine n’est pas à l’avantage du secteur automobile dont les ventes se sont déjà effondrées de 92 % durant les 16 premiers jours de février.

L’impact du COVID-19 sur le marché automobile européen

Le fait que les activités soient entravées en Chine a aussi des incidences sur le marché européen de l’automobile. Il est vrai que bien avant l’épidémie de coronavirus, le marché automobile européen était déjà en baisse. Mais ajouté à cette pandémie, cette baisse n’est que plus importante. Les mesures de confinement ayant été prises par les différents dirigeants des pays européens, les constructeurs automobiles et les équipementiers, dans quelques jours, fermeront de nombreux sites de production.

Mesure légitime car il faut bien protéger la santé des salariés. Mais aussi, vu les nombreux problèmes d’approvisionnement de leurs usines, les constructeurs automobiles et les équipementiers en sont réduits à arrêter leur production, et donc à fermer plusieurs usines.

En France, le rival français de Renault, PSA, a annoncé la fermeture prochaine de tous ses sites de productions en France en commençant par le site de Mulhouse. Les autres sites suivront. Ces mesures aideront à calmer le vent de panique qui a pris d’assaut les salariés face à la maladie qui se répand dans l’Hexagone.

Renault, quant à lui, a annoncé que ses quatre usines de production sur le territoire espagnol étaient déjà fermées depuis quelques jours. Les raisons de cette fermeture sont les mêmes que chez son rival PSA : la question de l’approvisionnement devenu difficile vu les transports bloqués dans certaines zones, la santé des salariés, les problèmes sanitaires des sites de production.

Chez FCA (Fiat Chysler Automobile), les usines de production d’Italie, de Serbie et de Pologne représentant entre 30 et 35 % de la capacité productive du constructeur vont aussi fermer. Ces fermetures auront un impact sur la production de Fiat, de Chrysler, de Jeep, de Maserati, d’Alfa Romeo, de Dodge et de Ram.

Michelin n’est pas épargné. L’usine de production d’équipements pneumatiques pour automobile va fermer ses usines en France, en Espagne et en Italie pour un certain temps, dans le but de respecter les mesures de confinement et d’hygiènes prises par les autorités de ces différents pays.

Comme le montrent les statistiques, le marché automobile a fortement été touché par le coronavirus qui est désormais considéré comme une pandémie. Jusqu’à quand ? L’avenir nous le dira.

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